
La tragédie des familles des prisonniers du Rif continue de hanter les consciences. Aujourd’hui, c’est le cri du cœur du père Aïzi Ahmed, dont l’état de santé s’est gravement détérioré. Son souhait unique, avant que la maladie n’épuise ses dernières forces, est de pouvoir serrer dans ses bras ses six fils incarcérés à la prison de Tanger 2.
Ce vœu simple et profondément humain résonne comme un appel urgent adressé à toutes les consciences : permettre à un père malade de revoir ses enfants, victimes d’une détention qui dure depuis des années.
Un appel relayé par les proches
Sur les réseaux sociaux, des voix se lèvent pour porter ce message, notamment celle de Tarik Zefzafi, fils du leader du Hirak du Rif, qui a partagé le désespoir de ce père en espérant que sa demande touche les cœurs et les décideurs.
👉 Voir la publication de Tarik Zefzafi sur Facebook
La douleur des familles des prisonniers du Rif
Depuis l’arrestation de dizaines de jeunes rifains suite au Hirak du Rif, les familles vivent dans une souffrance quotidienne. La santé des parents, souvent âgés, se fragilise tandis que l’absence des fils emprisonnés se fait insupportable. Le cas d’Aïzi Ahamd illustre à quel point la question des droits humains au Maroc reste brûlante.
Un message à partager
Il ne s’agit pas seulement d’un appel d’un père malade, mais d’un rappel de l’urgence de traiter humainement la question des prisonniers du Rif et de leurs familles.
📢 Rifconnect relaie ce cri du cœur, avec l’espoir qu’il soit entendu par les autorités et par toutes les consciences libres : qu’un père puisse embrasser ses enfants n’est pas un privilège, c’est un droit humain fondamental.