Hassan Barba : Dixième Journée de Grève de la Faim

Hassan Barba, ex détenu du mouvement rifain, a débuté sa 10e journée de  greve de la faim en protestation contre sa dégradation de santé due aux années passées en détention et pour réclamer son droit au traitement.

Barba a déclaré que la période de détention l’avait rendu malade de maladies chroniques dont il souffre encore aujourd’hui, après avoir été emprisonné injustement et placé dans des conditions inhumaines après un procès inéquitable, privé des normes d’un procès équitable, ce qui est le cas de nombreux détenus dans le contexte du mouvement  rifain.

L’ex détenu du mouvement  rifain a confirmé qu’après avoir bénéficié d’une grâce royale, il avait reçu de nombreuses promesses des autorités et du Conseil National des Droits de l’Homme pour suivre son état de santé et s’assurer de son traitement, mais ces promesses n’ont pas été mises en œuvre jusqu’à présent.

Hassan B. a précisé que cette négligence l’a poussé à entamer une grève de la faim, qu’il a entamé dimanche,  il en est à son 10e jour, et son état de santé s’est considérablement détérioré, au point qu’il a du mal à se déplacer en raison de l’épuisement.

Un Combat Pour la Santé et la Justice

Malgré sa grève de la faim et ses protestations devant les autorités de Hassi Messaoud, l’ancien détenu, condamné à 20 ans, dont il a purgé cinq ans, a affirmé qu’il n’y a pas de nouveauté à signaler, si ce n’est des promesses vaines et une demande de patience supplémentaire dans un contexte de crise et de situation désespérante et douloureuse.

Hassan B.  a attiré l’attention sur le fait qu’il vit dans une course contre la montre, et a supplié le Conseil national des droits de l’homme qui lui demande de faire preuve de patience, en se demandant « Pourquoi un malade devrait-il s’attendre à plus que cela, alors que moi-même, je ne cesse d’anticiper la mort, mais à quoi attendez-vous pour honorer vos promesses ? »

Barba a invité toutes les institutions concernées à agir rapidement et à prendre en charge l’évolution de sa situation, en raison de la négligence, en affirmant qu’il n’y aura rien pour mettre fin à sa grève de la faim, sauf la mort ou la réalisation de ses demandes, qui sont les seules façons de mettre fin à sa grève de la faim.